mercredi 26 février 2014

Diversification de la procrastination

Mon plan "écrire la thèse en 8 mois sans rien faire d'autre" ayant, bien évidemment, lamentablement échoué, je suis encore et toujours plongée dans mon écriture. Je serais tentée avec le recul de voir énormément d'arrogance dans ce plan initial...ce qui me rassure c'est de voir d'autres collègues doctorants s'engager sur la même route avec le même aplomb... Apparemment c'est une étape du boulot... (la partie la moins sympathique de ma personnalité est jalouse de leur enthousiasme, et attend avec impatience leur chute..)

Mais histoire de reprendre mon souffle une fois de temps en tempe, je bricole..dans une version très "pinterestienne" du bricolage.
Du coup, le week-end dernier, devant écrire mes derniers chapitres, compléter un dossier de candidature pour un boulot et préparer un cours pour cet été, l'autruche en moi a pris le dessus. Bilan de la fin de semaine...




 En même temps mon lit manquait de coussins..Maintenant qu'ils sont terminés et s'accordent parfaitement aux murs et aux draps, je me dis qu'il faut que je change de couvre-lit... Des projets de vie importants donc..


 
Et puis du tricot, parce que vivre dans un pays ou il y a de la glace sur les vitres à l'intérieur (phénomène que je pensais impossible avant de vivre ici) encourage à se mettre au tricot. Encourage aussi à ignorer les photos de profil des gens qui sont au bord de la méditerranée, en février...avec à peine un pull...

Donc en 2 jours, un col tout bleu pour ma cousine, qui le recevra un jour, promis... Et j'ai commencé quelque chose en vert pour moi... (et oui, c'est tricoté devant l'ordinateur, avec toujours l'espoir qu'à un moment je vais subitement lâcher le tricot pour me remettre au travail...)






Je me suis aussi remise à faire des bijoux...parce que oui, j'ai besoin d'une soixante-et-une-ième paire de boucles d'oreilles...








 Et comme ce post me permet en en ce moment de ne pas travailler sur ma montagne de travail, je sens la culpabilité me travailler, et je vais donc retourner à mon Minotaure.







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