Je suis allée voir la semaine dernière Inside Job, et en suis ressortie avec quelques idées en tête que je poste ici.
Pour ceux qui n'en auraient pas entendu parler, il s'agit d'un film documentaire revenant sur les causes de la crise financière qui a éclatée en 2008, et qui a provoqué la crise économique dans laquelle nous pataugeons actuellement.
Le film commence en Islande, pays ébranlé ô combien par cette crise, après avoir été un cas « pur » de dérégulation bancaire, une sorte de laboratoire expérimental de la financiarisation de l'économie. En gros, l'Islande à un PIB (donc, « fabrique ») 10 milliards de dollars/an, et en à perdu environ 110 (oui, milliards de dollars) lorsque ses banques se sont effondrées.
Les auteurs interviewent les responsables islandais qui, faisant le constat d'une finance islandaise totalement corrompue (les avocats responsables de la régulation étaient embauchés par les banques qu'ils devaient contrôler s’ils s'avéraient bons, à un salaire nettement supérieur à celui que l'État leur offrait, par exemple) répliquent aux questions — faussement — naïves que c'est un phénomène mondial, « Vous avez bien le même problème à New York non ? »
De là, nous partons pour Wall Street dont le film tente de décortiquer les rouages. Parmi tout ce que l'on apprend pendant ces 2 h (et lorsque l'on a, comme moi, jamais suivi le moindre cours d'économie durant ses études, on apprend beaucoup) je retiens disons 5 points.
La schizophrénie de la droite conservatrice.
La dérégulation de la finance à lieu sous la présidence de Reagan. Les années 80 marquent vraiment une rupture dans le monde de la finance. Un des responsables interviewés raconte qu'un de ses amis, trader au début des années 80, avait du mal à boucler ses fins de mois, en quelques années, il s'est mis à gagner des millions... et était persuadé que c'était du uniquement à son intelligence.
Un autre responsable (oui alors non, je n’ai pas noté les noms, ni les fonctions. Malgré mes névroses universitaires, je ne vais pas encore au cinéma avec un carnet de notes.), un autre responsable donc, raconte qu'il était président d'une banque d'investissement avant les années 80. Les banques d'investissement, qui sont donc celles qui font des opérations bancaires internationales, n'étaient à l'époque que des associations d'hommes fortunés, qui mettaient chacun une partie de leur capital en jeu. Dans la mesure où il s'agissait de leurs portefeuilles, ils ne prenaient pas de risques inconsidérés. L'interviewé explique ainsi qu'il gagnait alors pour ce travail 45 000 $/an (adapté au cours actuel, disons que ça donnerait 60 000... 70 000 $/an, ce qui reste raisonnable, et sans commune mesure avec les montants actuels, qui se chiffrent en dizaine de millions). Bon, je soupçonne cette vision de la finance ante-Reagan d'être un peu idéalisée pour les besoins de la démonstration, mais l'écart est tel que l'on peut retenir un simple fait : on a changé de monde.
C'est donc la droite conservatrice qui a initié la dérégulation de la finance (en résumé très rapide, autorisé les banques à utiliser l'argent de leurs clients — vous, moi — pour leurs opérations bancaires internationales). Donc autorisée des banquiers « bons pères de famille » à faire des paris (parce que ça ressemble tout de même beaucoup à des paris, les placements en bourse) avec de l'argent qui ne leur appartient pas... Bon, question de vertus, c'est moyen tout de même.
L'Administration Clinton a continué joyeusement dans la foulée, et l'Administration Bush a accéléré les choses, notamment avec le marché immobilier ouvert aux spéculations.
Dans le film, on voit les traders de Wall Street, et on apprend leur consommation importante de cocaïne et de prostituées. À propos de la cocaïne, des études récentes mettent en évidence, grâce à l'IRM du cerveau, que c'est la même zone qui est stimulée par le fait de gagner de l'argent que par la prise de cocaïne. Amusant non ? Les dépenses sont passées en notes de frais, comme en témoigne la responsable d'une entreprise spécialisée dans les « services personnalisés » (une maquerelle quoi).
Quel que soit votre regard sur la toxicomanie ou la prostitution, vous ne trouvez pas, disons, ironique, que ces soit la même droite conservatrice et religieuse (Bush est un born again, dont la rhétorique religieuse a été soulignée mainte fois pendant ses mandats présidentiels) qui fabrique et encourage un milieu aussi éloigné de leurs valeurs ?
Deux possibilités, soit ils sont totalement schizophréniques, soit parfaitement hypocrites. Je vous laisse choisir.
Le choc des chiffres des bonus des traders et celui des salaires chinois
Ça rentre dans la catégorie de l'indécence. Durant tout le film, s'affichent régulièrement à l'écran les montants qui sont versés aux différents banquiers, traders et autres experts financiers. Il y a tellement de zéros que l'on ne sait plus ce que l'on lit. Devant de tels montants, on ne sait plus si ce sont des versements mensuels, annuels, exceptionnels, parce que c'est pour beaucoup plus que ce que l'on gagnera en une vie. On lit donc 1 000 000 $, 35 000 000, 450 000 000 $ ou 20 000 000 000 $, on en vient a penser que celui qui a été payé 35 000 pour une expertise économique s'est fait avoir. Et puis on arrive dans les ateliers chinois (vous savez, les méchants Chinois qui volent le travail des occidentaux). Victimes de la crise, les Américains consomment beaucoup moins. Conséquence, la Chine perd des débouchés pour sa production, et ferme ses ateliers. Une jeune femme interviewée explique qu'elle gagne, dans cet atelier, beaucoup d'argent, bien plus qu'elle ne pourrait en gagner en travaillant à la campagne : 70 à 80 $ par mois. Et qu'elle s'inquiète de la fermeture prochaine de l'atelier où elle travaille.
Ce n’est pas comme si on ne le savait pas. Mais la superposition des deux mondes, irrémédiablement liés, est violente. Je cherche un commentaire brillant pour conclure ce paragraphe, je ne le trouve pas. En fait, la superposition des chiffres parle d'elle-même.
Les Américains sont idiots et méchants, les autres responsables sont modérés, et sous la domination américaine.
Si vous avez cliqué sur le lien que j'ai placé plus haut, vous êtes arrivé sur la présentation du film par le site allociné, qui annonce comme acteur dans le film Matt Damon (qui fait la voix off), Dominique Straus Kan et Christine Lagarde. Bon, on les voit en tout et pour tout 5 minutes dans tout le film, mais le site est français, on va tout de même pas vous mettre en avant les responsables américains ou islandais hein.
Mais comme je suis française, je sais un peu qui sont ces deux personnages. Dans le film, ils représentent la voix de la modération, la volonté de contrôle des banques. Dominique Strauss-Kahn parle des banquiers comme des personnages cupides, que l'État et les institutions internationales doivent contrôler. Christine Lagarde représente la raison, le calme, et la peur face aux décisions américaines.
Dominique Strauss-Kahn est un des ténors du parti socialiste français. Il représente l'aile droite du parti. De 1997 à 1999, il est ministre de l'Économie et des Finances du gouvernement Jospin. Durant ce mandat, c'est lui qui signe les documents amenant la privatisation de différentes d'entreprises d'État (France Télécom, ou l'on vit très bien depuis d'ailleurs) et met la France en conformité avec les directives européennes sur la concurrence libre et non faussée. Je comprends bien que les directives européennes limitent, une fois promulguées, la latitude des gouvernements nationaux, qui ne peuvent plus vraiment s'y opposer. Toutefois, je ne me souviens pas qu'on ait beaucoup entendu le ministre des Finances de l'époque dire que ses mains étaient liées, que donc il signait, mais qu'il y était fermement opposé.
Vous me direz que pendant son mandat, j'avais entre 12 et 14 ans, et que ma mémoire peut me jouer des tours. Certes.
Mais, depuis 2007, il est directeur du Fonds Monétaire International, qui n'est tout de même pas l'institution internationale qui prône le plus la règlementation des marchés par les États...
Bref, le présenter comme chantre de la règlementation me pose quelques problèmes. Et j'aime bien la synthèse qu'en fait Martin Vidberg.
Christine Lagarde est quant à elle ministre déléguée au commerce extérieur de 2005 à 2007, ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi de 2007 à 2010, et depuis novembre 2010, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie. Ministre clef de Nicolas Sarkozy, elle soutient donc le programme économique d'un candidat qui a soutenu pendant sa campagne présidentielle que les placements du type subprime étaient une excellente idée, sur le modèle de celui appliqué aux États-Unis (voir pour les réussites de cette politique les zones résidentielles à l'abandon qui parsèment le territoire américain.)
C'est probablement parce que le film est avant tout destiné au public des USA, et que démonter les rouages américains était déjà bien suffisant que les auteurs ne nuancent pas vraiment les propos des étrangers (je peux le faire pour les Français, pas pour les Islandais ou les responsables de Singapour). On leur pardonnera facilement, parce que leur travail au niveau des États-Unis est impressionnant, et qu'on ne pas parler de tout en deux heures. Pour des nuances sur l'Europe, je crois qu'un documentaire du journaliste Jean Quatremer traite le sujet, mais je n'ai pas eu l'occasion de le voir.
La corruption des gouvernements
Pendant 2 h, on est assis-e dans un fauteuil, et on nous explique ce qui a amené tranquillement, mais surement la finance internationale à la crise de 2008. Il y a des personnes responsables. Des individus, qui ont pris des décisions, choisi une orientation économique dangereuse, pour beaucoup en conséquence de cause. Certains ont poursuivi cette politique même une fois la crise entamée. Des coupables quoi.
Ils sont clairement identifiés par les auteurs du documentaire. Pourtant, aucun d'entre eux n'est aujourd'hui l'objet de poursuites pour escroquerie.
Mieux. Pendant sa campagne présidentielle, Barack Obama a répété longuement sa ferme volonté de réglementer la finance. Pourtant, les décisions de son administration sont pour le moins timides. En regardant de plus près, on remarque que l'ensemble de son gouvernement économique est composé des mêmes individus qui étaient en charge de l'économie sous Bush, et pour certains sous Reagan.
Que ces individus soient encore présents à tous les postes clefs, malgré la crise économique mondiale, qu'ils ont provoquée ; et malgré l'orientation politique d'Obama qui, sans être gauchiste, se démarque de celle de Bush, est effrayant. La démocratie est une illusion, et malgré le cataclysme de 2008, on ne peut rien faire.
Le film se clôt sur l'image de la statue de la Liberté, et la voix off, qui nous prévient que le pouvoir a été confisqué par cette élite financière, et qu'ils dépenseront sans compter pour le conserver, nous exhorte à ne pas nous laisser faire. Que ce ne sera pas simple, mais que certaines choses valent qu'on se batte pour elles. C'est encourageant, moins grandiloquent que les superproductions que l'on peut voir au cinéma, mais terriblement plus efficace, parce que..Ben parce que c'est réel.
Brûler les départements de sciences économiques au napalm... (Rooo ça va, je plaisante. Quoique..)
Ce dernier point, j'y tiens beaucoup, parce qu'il illustre une question que j'ai entendue formulée par Frédéric Lordon, et qui depuis me revient régulièrement en tête : qu'est-ce qui justifie l'existence des économistes ?
Les sciences économiques font parties des sciences humaines. Nature que les économistes passent beaucoup de temps à essayer de faire oublier, parce qu'ils refusent d'être associés aux historiens (yeurk), philosophes (brrr) ou encore littéraires (pfff) qui peuplent les facultés de sciences humaines. C'est vrai, quelle personne raisonnable, vivant dans le monde réel, voudrait être associée aux hippies gauchistes qui peuplent les facultés des Arts et Sciences ?
En tant que membre de la grande communauté anarchogauchiste que forment les historiens, je réponds en moyenne une fois par semaine à la question « à quoi ça sert ? » lorsque j'explique sur quoi porte ma thèse, et une fois de temps en temps, lorsque l'interlocuteur est vraiment en forme, « À quoi tu sers?»
Je suis prête à parier que l'on ne pose pas cette question aux étudiants en sciences économiques.
On reproche aux historiens (par exemple) de ne pas être ancrés dans la réalité, de travailler sur des sujets inutiles et sans action sur le monde. On nous reproche de travailler sur une matière beaucoup trop instable (l'humain) pour prétendre à une expertise quelconque sur la société.
Les théories économiques qui ont prôné la dérégulation de la finance s'appuient sur l'idée que le marché se régule tout seul. Idée sympathique, mais qui n'a jamais été prouvée en aucune manière. De plus, l'application de ces théories montre plutôt que non, la main invisible du marché n'existe pas.
Elles ont aussi permis aux banques d'emprunter largement au-delà de leurs moyens (revoir l’exemple islandais)
Les sciences économiques ont permis la naissance de ces fameux « produits complexes », qui permettent de vendre des produits financiers vérolés en toute impunité, en les mélangeant à des produits financiers de meilleure qualité.
Bref, pour le rapport à la réalité des sciences économiques, on repassera.
Maintenant, sont-ils utiles ? Qu'apportent ces théories ? Parce que certes, ils ont une action sur le monde. Les différentes économistes interrogées, professeurs pour la plupart dans les universités de l'Ivy League, occupaient tous, jusqu'à la crise, des postes de consultant généreusement payés par des banques ou des compagnies d'assurances. [Chose amusante, lorsque les auteurs du film demandent à ces professeurs s’ils ne voient pas dans ces « ménages » une occasion de conflits d'intérêts, ils feignent de ne pas comprendre, à croire qu'ils ne se sont jamais posés la question.]. Ils ont donc une action sur le monde, et ne demeurent pas dans la tour d'ivoire universitaire. Mais dans la mesure où leur action sur le monde paraît plus néfaste que bénéfique, on pourrait se poser la question de la légitimité de ces sciences économiques ? Ou au minimum, la légitimité de leur pouvoir, et de leur rayonnement ?
La dernière partie a un petite quelque chose de revanchard extrêmement satisfaisant. Cela dit, je pense que je vais partager ce billet avec un économiste de mes amis.
RépondreSupprimerJe précise bien que je n'ai aucune compétence ni connaissance en économie, autre entk que celles de ce film et d'un ou deux autres travaux de vulgarisation produits à l'occasion de la crise. Mais oui, je trouve à la fois surprenant et énervant que les sciences économiques ne soient pas soumises à l'éternel "à quoi servez-vous?"
RépondreSupprimer[pff, revancharde, non mais vraiment hein..../mode mauvaise foi off]
Je suis le copain dont parle Aigueau dans son commentaire.
RépondreSupprimer«Les sciences économiques font partie des sciences humaines. Nature que les économistes passent beaucoup de temps à essayer de faire oublier, »
Je suis d'accord que bien des économistes se drapent d'une aura de sciences exactes tout à fait usurpée. Par contre, je n'aime pas les généralisations du genre. Vous citez d'ailleurs Frédéric Lordon, lui même économiste ! Je vous suggère de parler plutôt des économistes orthodoxes (ou du courant dominant) quand vous parlez de cette façon des économistes.
Comme l'a d'ailleurs déjà mentionné Jacques Généreux, autre économiste hétérodoxe humaniste de par chez vous (je suis Québécois), le fait de généraliser sur les économistes encourage une perception qu'il n'existe qu'un seul courant en économie, celui de l'école de Chicago (pimentée parfois d'un peu d'ingrédients de l'école autrichienne), tandis qu'il existe en fait une grande variété de courants très différents (néokeynésien, institutionnaliste, humaniste, etc.) et plein de positions intermédiaires.
Cela dit, il est clair que le courant dominant est d'une prétention sans borne !
«l'application de ces théories montre plutôt que non, la main invisible du marché n'existe pas. »
Les marchés existent, mais ne fonctionnent absolument pas de façon mécanique comme ces théories le prétendent. J'ai été estomaqué dès mes premiers cours en économie que des économistes et professeurs puissent croire à des théories qui reposent sur des postulats qu'ils savent faux !
«pour le rapport à la réalité des sciences économiques, on repassera. »
Encore là, j'imagine que vous parlez uniquement du courant dominant... Et d'ailleurs, beaucoup d'économistes hétérodoxes préfèrent parler d'économie politique plutôt que que de sciences économiques...
«on pourrait se poser la question de la légitimité de ces sciences économiques »
Tout à fait !
Ok, j'admets, j'aurais du nuancer : le courant dominant des sciences économiques, pas l'ensemble des économistes.
RépondreSupprimerMais disons que comme le courant dominant à tendance à ...ben à dominer(ouais je sais), il occupe quasiment tout l'espace médiatique dévolu à l'économie, c'est donc lui qu'on entend partout (ou presque).
Pire, si j'ose dire, ce sont également des représentants de ce courant qui occupent des postes à responsabilités dans les entreprises, les gouvernements ou les institutions internationales (entk c'est l'impression que j'ai - oui, une "impression" découle d'une analyse très sérieuse du sujet, j'avoue). Donc en plus d'occuper l'espace médiatique, il est très présent dans le champ politique.
Navrée pour la généralisation, injuste en effet pour les minoritaires, je sais bien qu'ils existent (c'est pour ça que non, je brûlerais pas de département de science éco au napalm, ce serait méchant), juste on les entend si peu, et entre un Lordon et un de l'école de Friedman, j'ai parfois du mal à voir ce qui les rapproche...
Ceci dit, hormis mon amalgame un peu rapide, on dirait qu'on est d'accord, j'ai pas du dire trop de bêtises :)
«il occupe quasiment tout l'espace médiatique dévolu à l'économie, c'est donc lui qu'on entend partout (ou presque). »
RépondreSupprimer«Donc en plus d'occuper l'espace médiatique, il est très présent dans le champ politique. »
C'est justement pourquoi il ne faut pas lui donner encore plus d'importance en parlant comme s'il était le seul courant ! Mais, bon, vous avez compris...
Je trouve par contre exagéré de parler de «presque tout l'espace médiatique». En France, que le gouvernement ait fait appel à Joseph Stiglitz et Amartya Sen pour développer des indicateurs concurrents du PIB est un signe, timide, d'accord, mais un signe qu'il existe d'autres opinions en économie ! Ici, je vois fréquemment des membres du collectif «économie autrement», de l'l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS) ou de l'Institut de recherche en économie contemporaine (IREC) dans des entrevues et des débats, surtout depuis l'éclatement de la crise financière (économique et environnementale...). Aux États-Unis, des économistes comme Paul Krugman et James K. Galbraith (le fils de l'autre...), et des revues comme le Huffington Post, sans être vraiment hétérodoxes, offrent un discours très différent de celui du courant dominant et sont très présents sur la scène médiatique.
«juste on les entend si peu, et entre un Lordon et un de l'école de Friedman, j'ai parfois du mal à voir ce qui les rapproche... »
Comme vous le savez, dans toutes les sciences sociales, il y a des courants qui s'affrontent. Il est donc normal de ne pas voir ce qui rapproche des gens de courants opposés. Écoutez des débats entre des politologues de gauche et de droite et vous ne vous demanderez pas longtemps ce qui les rapproche ! On pourrait dire que leur sujet d'analyse les rapproche, mais, encore là, on dirait qu'ils ne parlent pas du même univers ! Je suis bien certain qu'il y a aussi bien des débats entre les historiens !
« j'ai pas du dire trop de bêtises »
:-)